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 Arcania ou la guerre occulte (titre provisoire)

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3 participants
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Gabriel Van Helsing 8




Nombre de messages : 5
Age : 35
Localisation : A newyork pr les connaisseurs
Date d'inscription : 28/07/2006

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MessageSujet: Arcania ou la guerre occulte (titre provisoire)   Arcania ou la guerre occulte (titre provisoire) EmptyMar 26 Sep - 18:07

Voila le debut de mon histoire ^^ je compte sur vous pour avoir des méga critiques ^^ merci ++




Chapitre 1

DRRRRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNG !!!!!
« Mmmm de réveille ! »
Jeudi 21 Mars 2017, banlieue de Frontière, agglomération récente sur le Rhin, inaugurée en 2010, censée matérialiser la coopération sans faille qu’affichent en ce moment plus que jamais la France et l’Allemagne aux yeux du monde.
La jeune fille n’avait ni la force ni la volonté de lever le bras vers son réveille matin vert olive, aussi le laissa-t-elle lui déchirer les tympans jusqu'à ce qu’elle n’en puisse vraiment plus. Alors elle réalisa en voyant les aiguilles indiquer 7h30 que, si dans huit minutes elle ne gesticulait pas à l’arrêt de bus du bas de sa rue, elle raterait le départ du BAC blanc de math sur les anales duquel elle s’était endormie la veille, ou plutôt ce matin…
C’est donc à la hâte et avec à peine le temps de mordre dans une tartine ou de dire « Adios » à sa mère affairée dans le salon que Julia De Guardia jeune fille de 17ans et demi, 1 mètre 70, sans complexes aucuns, Française de nationalité et espagnole d’origine débutât cette journée qu’une semaine durant elle espérait arriver !
Ses parents tout deux d’Espagne se sont installé en France 20 ans plus tôt fuyant la seconde dictature militaire instauré en 1995 par un soit disant héritier de Franco, « El generalissimo ». De noble ascendance, aujourd’hui désargentée, les De Guardia vivent humblement dans leur nouveau domaine, une battisse standard a étage érigée au milieux d’une cour de 1500 mètres carré, dont le crédit toujours non remboursé dans sa totalité s’ajoute aux impôts locaux extrêmement lucratif pour la mairie de Frontière et au coup de la vie pour ainsi dire exorbitant dans une ville a la valeur touristique et politique élevée et contribue a abolir tout espoir d’économie en vue d’un quelconque projet futur. Evidement Julia, fille unique, elle, ne se sentait aucunement concernée par ces problèmes, non par égoïsme, mais parce que ses parents s’arrangent pour qu’elle ne manque jamais de rien sur tout les plans, vestimentaire, éducatif, loisir… Aussi pensait elle, a raison, que refuser le sacrifice financier de ses parents leur ferait de la peine.
Conséquence directe de cela, Julia portait fièrement son bonnet de seconde de la classe et avait devant elle un bel avenir qu’elle désirait consacrer a la recherche scientifique petit boulot « tranquille et bien payé du moment » selon ses dires…
Julia traversa en vitesse le jardin jusqu’au petit portail vert olive. Malgré un léger stress, elle gardait un pas assuré, un balancement fluide, la tête haute, et mettait de l’entrain dans chacun de ses gestes. Ses yeux verts-émeraudes pétillaient de joie de vivre et d’excitation. Elle parvint à attraper son bus de peu, et, au fur et à mesure qu’elle se rapprochait de sa destination, un sentiment d’impatience mêlé d’une légère angoisse n’avait de cesse de croître en elle.
Quelle était d’ailleurs la raison d’un tel état ? Comme pour s’apaiser elle sortit de son sac son portable, l’alluma et relu le message qu’elle n’avait cessé de scruter, relire, a voix haute, a voix basse, depuis jeudi dernier :
« Salut Julia, tu doit être furax je pense… enfin bref, après 4 mois d’absences, je reviens ! Super génial non ? Je t’expliquerais tout en détaille je te le promets. Jeudi 21, c'est-à-dire dans une semaine… ce n’est pas mon portable, donc ne réponds pas à ce message. Je te laisse @ très bientôt, Gabriel».
Le Gabriel en question est l’ami d’enfance de Julia, Van Helsing 8éme du nom, 17 ans. Il y a 4 mois, il disparaît de la ville sans laisser de traces avec son frère Guillian de 2 ans plus jeunes que lui. Ce message est la seule trace de lui depuis.
Le bus s’arrêta et Julia descendit. Il ne lui restait que 3 minutes pour remonter la rue de l’Horloger et entrer par le grand portail du lycée du même nom. Mais pour elle c’était largement assez.
Comme beaucoup de jolies filles de son âge, Julia sortait avec un garçon. Celui-ci s’impatientait justement à l’entrée de l’enceinte scolaire. Evan Turin, son petit ami depuis 2 ans, 18ans, 1 mètre 72, cheveux longs bruns, yeux gris clairs, doué en tout, l’attendait. Elle l’embrassa rapidement et ils montèrent rapidement en B17 salle où débute à l’instant l’exam. Ils pénétrèrent dans la salle où presque toute la totalité des évalué se tenaient concentrés et prêts pour le blanc. Presque, car comme d’habitude cet imbécile de Joé Polimar et son pote Chris Languier malheureusement pas plus évolué que lui mais irrésistiblement drôle comme tout boute-en-train qui se respecte, animaient les rangs du fond. Julia salua poliment M. Owen, son prof de math, puis alla s’installer discrètement au troisième rang de la deuxième colonne tandis que Turin s’assit au 5ème rang de la 4ème colonne. « Aller ma fille, c’est partie pour 4 heures de pure bonheur ! ». En cela elle n’avait pas tout à fait tort vu ce qui allait suivre…
2h30 plus tard, Julia leva son bic noir. Elle avait terminé… la moitié du devoir. Elle en avait marre. Elle passa une main moite dans ses cheveux noirs profonds et leva la tête au plafond pour détendre son cou. Elle allait se replonger dans ses études de fonctions lorsqu’on frappa à la porte.
« Entrez, ordonna Owen.
- Bonjour professeur Owen. Je viens de la part du professeur Rose chercher de la craie, annonça sans timidité aucune une voie masculine.
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Gabriel Van Helsing 8




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MessageSujet: Re: Arcania ou la guerre occulte (titre provisoire)   Arcania ou la guerre occulte (titre provisoire) EmptyMar 26 Sep - 18:08

Le garçon restait derrière la porte, Julia ne pouvait le voir de là où elle était. Mais cette voix, elle la connaissait bien…
- Tien !s’exclama Owen. Van Helsing! Un revenant ! Mais entrez donc, faites comme chez vous mon ami… vous n’oublierez pas de rattraper vos 2 heures de colle en retard samedi n’est-ce pas ?
Gabriel entra, balaya la salle d’un coup d’œil pour croiser le regard interloqué de Julia. Un semblant de sourire se dessina sur ses lèvres, puis il tourna la tête vers le professeur qui lui désigna d’un geste théâtral le placard du fond qui se trouvait précisément derrière la deuxième colonne.
« Les craies » fit il pour allier la parole au geste.
Julia avait du mal à se contenir ! Elle voulu lui faire un signe, ou même à la limite crier « bonjour », ce qui serait évidement très discret et extrêmement bien vu lors d’un examen !! Elle du donc se contenter d’observer son ami qui nota-t-elle, n’avait pas changer mise à part la présence de 6 points de sutures le long de son bras gauche. Oui, Gabriel était le même qu’avant, 1 mètre 82, les yeux verrons - un bleu clair, l’autre vert olive ce qui est rare pour un homme et que cache généralement leur heureux propriétaire derrière des lentilles noires - un sourire moqueur au coin des lèvres, vêtu d’un T-shirt rouge de bonne marque et de son éternel Jean bleu marine classique.
Le garçon se dirigea lentement vers le placard. Il arriva a hauteur de la table de Julia. Il posa sa main furtivement prés de sa trousse et la retira tout aussi rapidement. La jeune fille entrouvrit les lèvres mais les referma aussitôt constatant un petit papier roulé en boulle prés de sa trousse. Il poursuivi sa route. Elle positionna sa trousse de sorte qu’Owen ne puisse voir qu’elle dépliait le message de son ami. Elle lu pour elle-même les deux phrases courtes inscrites à l’encre bleue. Autre chose qui n’avait pas changé, ne put elle s’empêcher de remarquer, l’écriture de Van Helsing restait toujours aussi déplorable, et se dit même que cela n’allait pas en s’arrangeant !!
« Désolé de t’avoir laissée en plan. Pas trop chiant le devoir ? »
La jeune fille tourna la tête vers l’auteur de ces mots qui rangeait maintenant la boite de craies ayant eu les 3 bâtonnet que sa prof souhaitait. Elle réfléchit rapidement. Elle marqua simplement à la suite du message : « excuses refusés. Si, très » avant de chiffonner le papier et de le replacer à l’endroit où il avait été déposé. Gabriel suivit au retour le même trajet qu’à l’allé et récupéra donc la boulette. Il remercia poliment Owen accompagnant ses mots d’un mouvement de salut caricaturant les manières de comédien du professeur de math, et sortit de la B17. Le problème qui se présentait désormais à Julia était son incapacité à se concentrer de nouveau sur son exo… Mais ce jour là la providence fut avec elle dirons nous…
En effet, dix minutes plus tard, toutes les fenêtres et les portes de la salle s’ouvrirent à la volée, une rafale d’une force conséquente s’engouffra dans la salle par le côté droit pour ressortir par les fenêtres du coté gauche emportant avec lui prêt des 2/3 des copies et sujets des évalués. Owen du hausser la voix plusieurs fois avant de venir à bout du chahut et de l’effervescence qui gagnèrent les rangs des terminales. Evidement, le devoir serait irrémédiablement reporté à la semaine suivante si ce cher professeur prévoyant n’avait pas sauvegarder sur les disques durs de l’écoles un deuxièmes devoirs prévu pour le mois prochain.
Il se précipita alors dans la salle des profs, alluma son portable dernier cri et patienta quelques instants, le temps pour la page de démarrage de s’afficher. En personne bien organisée, Owen classait ses devoirs en divers dossiers nommés par le mois où il les distribuerait. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il constata que ces fichiers avaient tous disparus ! Un virus ? Possible, dans ce cas, l’ordinateur de la salle info dans lequel il avait également enregistré les devoirs devrait tout de même lui apporter satisfaction… non plus ! Et il en fut de même pour tous les Personal Computers du bahut ! Après prés d’une demi-heure de recherches infructueuses, le professeur de math, résigné retourna en classe pour annoncer la malheureuse nouvelle aux élèves qui l’accueillirent comme il se devait, par un vif, et fort Hourra général. Tous sortirent de la salle de suite et, pour marquer le coup, se permirent, y comprit Julia, d’imiter la mimique de remerciement audacieuse de Gabriel devant Owen retenant son envie de les expédier tous en colle !

A midi, Julia rangea ses devoirs pour le lendemain et pressa sa meilleure amie Nawëll Ahana. Toutes deux se rendirent à la cafétéria du lycée. On pouvait connaître le menu rien qu’à l’odeur de nourriture chaude qui flottait à l’intérieur. De plus, la cantine ici étant extrêmement variée, on pouvait être sur que, comme jeudi dernier, celui d’avant, et celui d’il y a 3 semaine, et ce depuis prés de 15 ans, le bon cuisinier -que l’on surnommait «Antonio » pour on ne sait quelle obscure raison, alors que son nom, Bertrand Dourpin, n’avait strictement rien en commun avec ce pseudonyme !- leur avait concocter un apetissant steak frite bien frit et refrit dans 30litres de l’huile la plus huileuse qu’on puisse trouver sur le marcher !
Les deux filles se dirigèrent vers leur table habituelle où les attendaient leur bande déjà installée et servit et qui avaient eu l’amabilité de récupérer les plateaux des retardataires. Au moins elles n’auraient pas à faire la queue. De gauche a droite, Mathias Reno, un grand brun dont le passe temps favori était sans conteste d’embêter sa petite amie assise en face de lui, Elodie Nomen, mignonne mais réservée ; Hanz loyd, mi allemand, mi anglais, cheveux long, taille moyenne, en face de lui,Fidji Denis, blanc aux cheveux noirs recherchant désespérément l’âme sœur, sans succès ; Antonia Hoareau, fille du CPE originaire de l’île de la Réunion ; Irvin De Tours, binoclard beau gosse mais fou d’informatique qui parfois saoule tout le monde avec ses programmes pas franchement intéressants, Nina Shrauder, sa petite amie, aussi tarée que lui sur ce domaine, lui expliquait en face, perdant un peu patience, que si son programme plantait c’était à cause de ses variables qui n’étaient pas correctement paramétrés ; et enfin Gabriel toujours ce sourire moqueur au coin des lèvres. Deux grands absents restaient tout de même à noter, Jérôme Delon et Laurence Dupuis. Ces deux là avait fait aussi bien que Gabriel : personne n’a plus eu aucune nouvelles d’eux depuis Mardi 12 Mars.
Van Helsing se leva pour faire la bise à Julia et manqua au prix d’un grand effort de tomber à la renverse lorsque celle-ci se jeta dans ses bras avant de le gifler magistralement :
« Mais qu’est ce que t’a foutu pendant 4 mois ????
- Moi aussi, content de te voir, répondit Gabriel en frottant sa joue douloureuse. Tu vas bien ?
- Moi sa va…
Le garçon aux yeux verrons recula la chaise en face de sa place et invita la jeune fille à s’y asseoir.
- Je vais tout t’expliquer, plus tard… Ajouta-il.
- tiens donc, le mort est ressuscité ? Ironisa Evan Turin qui venait d’arriver.
- Très drôle, et moi je vois que ton cher papa pété de tunes a pu encore une fois tout te filer à
par un semblant d’intelligence… répliqua Van Helsing
- Va te faire foutre Van Helsing. Julia, tu manges avec moi ce midi ou bien avec ça ? « Ça »
désignant bien entendu gabriel.
- Désolé Evan, s’excusa l’intéressée, aujourd’hui je mange avec lui.
- Comme tu veux. On se voit cet aprèm alors.
- Ouaip !
Gabriel et Evan ne se sont pour ainsi dire jamais entendu sans que personne, pas même Julia, n’en sache la raison. Certains pensaient que La jeune espagnole était cette raison, mais cette mésentente datait du premier jour de leur rencontre, soit prés d’un ans avant que Julia et Turin se mettent ensembles. D’autres parlaient de jalousies vis-à-vis de la fortune que possèdent les Turin, diplomates de pères en fils, mais là encore, sa ne collait pas. Car Gabriel n’avait rien à envier à son meilleur ennemi du fait du monstrueux héritage laissé par ses parents à leur mort, cinq ans après sa naissance. En réalité, aussi stupide que cela puisse paraître, le simple fait que l’un existe suffisait à énerver l’autre ! Enfin, par égard pour Julia, ils parvenaient à se tenir à un peu prés correctement…
Bref, Evan Turin ne mangerait pas avec sa chère et tendre aujourd’hui mais avec ses trois potes de longues dates.
Une fois le dos de celui-ci tourné, Julia soupçonna fortement Gabriel de vouloir retarder l’heure des explications, aussi le prit-elle de court :
« Excuses refusés, fit elle affichant un sourire et un regard déterminé, allusion claire à sa réponse pendant le contrôle. Elle fut aussitôt appuyée par les regards inquisiteurs de la bande convergents vers le garçon. Les joues et les oreilles du pris à parti se teintèrent de rose
- Ah… bon, ben les filles, faut que je vous disent pourquoi je me suis tiré si longtemps alors !
Il leur raconta alors la difficile opération qu’il avait été contraint de subir à l’hôpital national de Berlin, en Allemagne, premier hôpital européen consacré au traitement de maladies génétiques, à la suite d’un malaise cardiaque qui s’était révélé être la conséquence d’une maladie génétique rare, la « hemotromachinchose ». Evidemment, dans son état, difficile d’envoyer un texto, et puis il n’avait pas voulu inquiéter tout le monde, car l’opération n’était pas sans risque… Il fut d’ailleurs victime d’une maladresse médicinale qui lui valut 1 mois supplémentaire de convalescence… Evidement, les séquelles à la suite d’une telle opération sont lourdes, et lui ont valus, après une mauvaise chute, les 6 points de sutures qu’il avait au bras.
« Voyez le plus triste aspect de la chose, conclut-il, 4 mois en Allemagnes, et même pas eu le temps de draguer une jolie fille, j’avais que des infirmiers en plus… bonjours la tuile ! »
Et il éclata de rire, un rire contagieux qui gagna rapidement l’assemblée.

Toute la bande passa le reste de la récré ensemble. Lorsque la cloche sonna, le groupe se scinda et Gabriel accompagna Julia jusqu’à sa salle de classe. A mis chemin, il l’entraîna dans un couloir peu fréquenté et lui pria d’accepter quelques minutes de conversation d’une importance cruciale, quitte à ce qu’elle soit en retard à son cours de physique. L’air sérieux et le ton sans équivoque qu’arborait le garçon troublèrent Julia.
« Ecoute Julia, ce que je vais te dire est extrêmement important…
Elle soupira. Connaissant son ami, elle savait que lorsqu’il commençait par là, une blague d’une nullité affolante suivrait. Mais quelque chose cette fois différait de l’ordinaire, elle ne sut quoi. Peut être son sourire moqueur qu’il n’affichait plus…
- Vas-y continu, lui pria-elle
- Tu ne vas peut être pas me suivre, mais voila, pour ta sécurité… merde !
- Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? « De plus en plus bizarre » se dit elle…
- Attend.
Il jeta un coup d’œil derrière lui et scruta le couloir pour trouver elle ne savait quoi, puis murmura une série de mots indistincts, et, lui sembla-t-elle, pas français du tout.
- Bien essayé, marmonna-t-il. Sa tiendra pas longtemps, donc je vais faire vite. Ce soir 22heures, trouve toi une raison pour être dans ton salon avec tes parents. Je viendrais vous prendre. N’ouvrez pas à qui que ce soit, même pas à un livreur de pizza qui prétextera s’être tromper de numéro.
- Mais…
- Si je te disais que je n’ai jamais mis les pieds dans ce foutu hôpital.
- Hen ?
- Et si je te disais aussi que depuis un ans, je peux percevoir tes... « Visions ».
- Attend une minute ?!
- Et si je te disais que le coup de ce matin pour le devoir, c’était moi aussi…
- Quoi ? Comment ?
Elle comprenait de moins en moins les choses ! Les visions auxquelles faisaient allusion Gabriel, elle ne s’en souvint pas lui en avoir parler, ni à personne d’ailleurs… Et pour cause ! Si un jour quelqu’un vous disait avoir, parfois en plein jours, pendant une discussion avec vos amis, des flashs dans lesquels des anges et des démons s’affrontent où vous sourient, où encore dans vos rêves, vous adresses la paroles sans arrêt, ce depuis votre enfance et de plus en plus fréquemment ces derniers temps, vous lui répondriez immanquablement : « arrête les jeux vidéos, la télé et les manga, et sa ira mieux ! ». Et le plus troublant dans tous ça, était que l’un des anges en question n’était autre que Evan, et l’un des démons, Gabriel… Ce dernier, dans un des flashs les plus récents l’attaquait sauvagement deux ailes de gargouilles déployées dans son dos… Bref, Julia effaça de son esprits les images surréalistes qui l’envahissait soudain pour se concentrer à nouveau sur l’instant présent.
- Doucement ! Mes « visions »… tu les… « perçois », sa veux dire quoi ? Et puis, comment t’as pu être responsables du vent de ce matin… à la limite les disques dures… Sa veux dire que c’est pas parce que je regarde trop de films alors pour mes visions ?
- Crois moi, pas du tout, je ne peux rien te dire maintenant. Ce soir 22 heures, tu m’as bien compris ? Tu vas faire ce que je t’ai dis ?
- Ou… Oui…
- C’est très important comme je te l’ai dis. Je passerai chez toi. Tu vas le faire n’est ce pas ?
L’insistance de Gabriel et son sérieux désarmant convainquirent Julia de faire ce qu’il disait, au moins pour avoir des explications sur ses visions… Et si ça n’était qu’une grosse blague… elle le tuerait ! (Au sens figuré bien sûr). Elle hocha donc la tête en gage d’assurance. Le sourire moqueur habituel revint s’imprimer sur son visage, et la tension de son visage disparue : Van Helsing savait qu’elle l’avait entendu.
- Et bien bon cours alors. Lui souhaita-t-il. Ne pense pas trop à ce que je t’ai dit ou tu ne suivras pas les cours… Et… excuse moi pour les quatre mois… je t’assure que… je ne voulais pas vous faire sa, a tous, pas à toi… Enfin, je suis revenu non ? He He, allez, tire toi ou tu vas être encore plus en retard et ta prof va gueuler !
- Et toi donc ! T’as math là non ? Tu vas encore te faire coller par Owen !
- Oh pff sa f’ra que la 9éme fois, je crois qu’il aime bien me voir seul dans une salle avec lui… faudra que j’me méfie…
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Tenshiro
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MessageSujet: Re: Arcania ou la guerre occulte (titre provisoire)   Arcania ou la guerre occulte (titre provisoire) EmptyMer 27 Sep - 13:43

T.T ouarf vive la vie d'ado! xD continues^^
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Bl4ck_F4lc0n
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MessageSujet: Re: Arcania ou la guerre occulte (titre provisoire)   Arcania ou la guerre occulte (titre provisoire) EmptySam 28 Oct - 14:27

Je vais certe lire cette histoire mais... Je me demandais ce que pouvait bien vouloir dire ce terme... "Méga critique"... Je crois que objectivement ça ne veut strictement rien dire! geek
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MessageSujet: Re: Arcania ou la guerre occulte (titre provisoire)   Arcania ou la guerre occulte (titre provisoire) Empty

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